Archives mensuelles : octobre 2016

Combien coûtent les tenues des personnages des jeux vidéo ?

L’univers de jeux vidéo attire de plus en plus d’adeptes. Les jeunes, les plus âgés et les séniors se bousculent aux portes des conventions et salons qui sont consacrées aux jeux vidéo ludiques dans l’espoir de voir des répliques de leurs héros préférés. Si les personnages des jeux vidéo que nous adulons existaient dans la vraie vie, premièrement, ils ne passeraient pas inaperçus, et deuxièmement, nous n’aurons pas forcément envie de leur ressembler. Avouez que vous balader quotidiennement en collant ou dans une armure est un peu incommodant, notamment si vous devez d’abord vous rendre à votre travail. Heureusement que la réalité ne dépassera jamais la fiction, autrement, la note risquerait d’être salée pour les apprentis super héros.

Afin de satisfaire les geeks, le site Sunglass Warehouse a tenté de chiffrer le montant exact des costumes et des accessoires de nos héros préférés, voici ce que ça donne.

Le costume de Mario

Le costume de Mario est le plus abordable de notre sélection, il ne coûterait que 162 dollars. C’est d’ailleurs pour cette raison que ce personnage est l’un des plus copiés par les cosplayers d’ici et d’ailleurs.

Le costume de Zelda

Zelda a suscité l’admiration de plusieurs générations de joueurs depuis plusieurs décennies. Vous allez être ravis, car le costume et les accessoires du héros habillé tout en vert sont estimés à 1 142 dollars, ce qui est loin d’être une bagatelle si l’on se réfère à la notoriété du jeu. Même l’instrument à vent dont joue le héros coûte moins qu’un « ticket de cinéma ». Le casque, le sabre et le bouclier médiévaux sont également abordables.

Le costume du premier maître dans la saga Halo

Le coût de l’armure du premier maître est à la hauteur de l’imagination de son créateur. Est-il vraiment possible d’estimer le coût de cette armure et de son armement ? La réponse est oui. Depuis quelques années déjà, des super puissances sont en train de développer un prototype de combinaison d’exosquelette qui est destiné à rendre des soldats invincibles sur des champs de bataille. Si ce projet est estimé à 100 millions de dollars, l’armure du premier maître de Halo est chiffrée à près de 80 millions de dollars.

Le costume du héros de Pokémon

Pour le costume au complet du héros de Pokémon, il faut compter 200 dollars. Pour le Pokédex, il va falloir repasser puisqu’il coûte dans les environs de 400 dollars.

Le costume de Lara Croft dans Tomb Raider

Les vêtements et les accessoires de Lara Croft peuvent être achetés dans la vie réelle pour 2 450 dollars, y compris les révolvers de 9 mm signés Heckler & Koch USP. Pour ressembler à votre héroïne, vous n’aurez besoin d’un débardeur, d’un short, d’une paire de gants et des bottes.

Le costume de Hitman l’agent 47

L’agent 47 est connu pour son élégance, tant en matière d’habillement qu’en matière d’armement. Pour le costume et la panoplie complète du super tueur, incluant les fameux Silverballers, il faut prévoir aux alentours de 12 405 dollars.

Captain Marvel sera une origin story

Lors d’une interview pour Cinema Blend, Kevin Feige, le producteur et président des Studios Marvel a déclaré que « Captain Marvel » sera une origin story. Les cinéphiles auront donc l’occasion d’apprécier l’histoire de leur super-héroïne favorite du début jusqu’à la fin, la superbe Carol Danvers alias Captain Marvel.

Captain Marvel incarnée par Brie Larson

Le personnage sera incarné par Brie Larson, une actrice originaire de Californie ayant à son actif pas moins de quatre récompenses. La jeune femme de 27 ans a remporté le British Academy de la meilleure actrice, le Screen Actors Guild Award, le Golden Globe de la meilleure actrice, et l’Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans le film intitulé « Room ». L’actrice va encore à coup sûr émerveiller le public, et en particulier ses fans, en jouant le rôle de Carol Danvers, la jeune fille au super pouvoir qu’elle a eus le jour où elle entre en contact avec un mystérieux appareil extra-terrestre.

C’est de cette manière que la jeune fille devint une sorte de superman, version féminine, à l’exception qu’elle est d’origine humaine à 100 %. Pour ceux qui ne le savent pas, le nom Captain Marvel a été donné bien plus tard. Au début, en 1977, ce personnage était connu sous le nom de Miss Marvel. L’histoire de cette héroïne sera raconté en détail aux férus de cinéma.

Captain Marvel : le film

Il faudra encore se patienter un peu avant de pouvoir apprécier ce film dans les salles obscures. La sortie est prévue pour le 8 mars 2019 aux États-Unis. En attendant, les cinéphiles pourront toujours essayer de trouver un peu quelques-uns des résumés diffusés en ligne. Bien évidemment, vous ne pourrez tout connaitre de votre héroïne que ce jour J.

En tant qu’origin story, Captain Marvel, le film, sera totalement dévoilé. Il n’y aura aucun mystère. Vous saurez à ce moment qui est réellement ce personnage, d’où viennent ses pouvoirs et que sont-ils. Tout ce dont vous avez toujours souhaité connaitre, sera révélé.

Justice League vs Suicide Squad

Une mini-série « Justice League vs Suicide Squad » est attendue pour décembre prochain. En effet, l’éditeur américain DC Comics va bientôt lancer un nouveau mini-event dans lequel les équipes de la Justice League affronteront ceux du Suicide Squad. Cependant, ce ne sera pas au cinéma qu’aura lieu ce face à face. Six numéros en comic-book de cette série sont, en fait, attendus de décembre à janvier pour le plus grand bonheur des fans de super-héros.

Le contexte

Suite au succès du Rebirth, l’éditeur américain veut maintenir ses ventes et, en même temps, sa première place ainsi que sa popularité en lançant un nouveau crossover événement. Les six numéros de cette mini-série s’inspirent des séries respectives déjà disponibles en kiosque aux Etats-Unis, dont les Suicide Squad #9 et #10 et Justice League #12 et #13.

DC Comics veut, en fait, profiter de la sortie en 2017 du prochain Justice League ainsi que du succès du film Suicide Squad de cet été pour imaginer un affrontement entre les deux. D’ailleurs, cette mini-série sera disponible dans les kiosques entre la sortie au cinéma de ces deux films.

L’histoire

Superman, Batman, Aquaman, Flash, Wonder Woman contre Deadshot, Harley Quinn, Katana ou encore Le Joker, les fans de DC Comics n’auront pas fini de rêver. D’ailleurs, les équipes telles qu’on les voit au cinéma pourront être bien différentes dans cette mini-série. Par ailleurs, les circonstances qui vont emmener les deux groupes à s’affronter ne sont pas encore connues. Toutefois, l’on sait que l’histoire va tourner autour de Batman qui décide de mettre fin aux activités d’Amanda Waller et de sa Skwad. Puisqu’il y a la Justice League, il estime que la Task Force n’est plus utile au monde. Pourtant la Justice League et le Suicide Squad vont être obligés de s’allier contre un ennemi en commun, jusqu’ici encore inconnu. Dans cette mini-série, Harley Quinn et un nouveau membre de la Task Force Killer Frost, un personnage déjà apparu dans la série Flash, seront également mis en avant.

La première image

La première image dévoilée par l’éditeur démontre Superman, Katana et Wonder Woman à terre. Deadshot est, quant à lui, hors circuit. Harley Quinn, de son côté, porte l’anneau de Green Lantern et tient le lasso magique de Wonder Woman. Quant à Batman, il porte l’œil du tireur d’élite et un katana. Mais qui est donc leur adversaire en commun, le mystère reste entier. L’auteur a juste annoncé que l’histoire mènera au retour d’un titre Justice League of America.

L’équipe créative

Pour cette mini-série, qui, d’ailleurs, n’a pas fini de parler d’elle, ce sera le scénariste de « The Flash » Joshua Williamson qui dirigera l’histoire. Les dessins, pour leur part, seront assurés par le talentueux Jason Fabok, qui n’est autre que le dessinateur de Detective Comics. La publication de cette mini-série se fera de façon hebdomadaire. Selon le Wall Street Journal, deux numéros paraitront en décembre et les quatre suivants en janvier 2017. D’ici là, les fans doivent s’armer de patience pour découvrir les fins mots de cette face à face.

Histoire du manga : de sa naissance à aujourd’hui !

Inconnu en Europe et dans le reste du monde entier il y a une cinquantaine d’années, le mot « manga » fait aujourd’hui partie de toutes les langues. Venues tout droit du « pays du soleil levant », ces bandes dessinées, souvent en noir et blanc, figurent actuellement parmi les plus efficaces ambassadeurs de la culture nippone en France et même partout dans le monde.

Les origines du manga

Ses significations

Au Japon, le mot manga désigne une bande dessinée en général. Mais dans le reste du monde, ce mot indique plutôt une bande dessinée japonaise. Littéralement, ce mot peut être traduit comme une « image dérisoire » ou une « esquisse rapide ».

Le mot manga est en fait composé de deux kanji, à savoir « man » qui signifie légèreté, distraction et pureté et « ga » qui désigne un dessin, une peinture ou une illustration.

Ses premières apparitions

Les premières bandes dessinées étaient apparues au Japon au XIIe siècle. En ces temps, des scènes pittoresques et des longs récits étaient peints sur des rouleaux en papier appelés emakimono. L’ouvrage intitulé « Manga hyakujo » de Minwa Aikawa est, par la suite, apparu au XIXe siècle.

Par ailleurs, l’Occident a connu le mot « manga » seulement en 1814 grâce à l’ouvrage intitulé « Hokusai manga » du peintre dessinateur japonais Katsushika Hokusai. A cette époque, ce peintre dessinait des caricatures de personnages populaires. Par ailleurs, le mot « manga » n’a commencé à prendre un sens précis de « bande dessinée » qu’au XXe siècle.

Le terme est ensuite devenu populaire en 1945, grâce au mangaka japonais Osamu Tezuka. Le Japon a connu une explosion des mangas peu de temps après la seconde guerre mondiale suite aux ruines de la population et la recherche de distraction bon marché.

Dates importantes dans l’histoire du manga

Quelques dates ont marqué l’histoire du manga d’avant-guerre et d’après-guerre:

  • 1902 : Yasuji Kitazawa emploiera de nouveau le terme pour désigner ses dessins caricaturaux
  • 1908 : Yasuji Kitazawa publie un magazine en couleurs exclusivement réservé aux enfants
  • 1909 : fondation de la société d’édition Kodansha par Seiji Noma
  • 1914 : Kodansha publie le premier magazine de mangas pour garçons, le mensuel Shônen Club
  • 1923 : publication d’un recueil pour filles, le Shôjo Club
  • 1947 : Le manga muet Shin takarajima, appelé aussi La Nouvelle Île au trésor, est considéré comme le premier manga dit moderne.
  • 1963 : Tetsuwan Atomu, appelé aussi Astro le petit robot, est la première série d’animation télévisée.
  • 1953 : Ribon no kishi, ou Princesse Saphir, peut être considéré comme le premier manga shôjo

Le manga s’exporte

Les mangas étaient très peu présents en France et en Europe avant l’année 1978. Ce n’est qu’en 1990, que la maison d’édition française Glénat décide de traduire et de publier Akira de Katsuhiro Otomo en fascicules. D’autres mangas, tels que Dragon Ball et Ranma ½, sont ensuite publiés par la même maison d’édition. D’autres éditeurs traditionnels, tels que Casterman et Dargaud, se sont, par la suite, intéressés aux mangas. A partir de 1994, des éditeurs spécialisés, tels que Samouraï Éditions, ont vu le jour.

Le manga, ses inspirations et ses influences

Les emakimono racontaient déjà à l’époque des guerres, des contes et des aventures. Les mangaka célèbres tels que Osamu Tezuka se sont inspirés des productions hollywoodiennes et des techniques de dessins des comics américains des années 50. Les « gros yeux » étaient ensuite intégrés dans les mangas suite à la fascination du mangaka Osamu Tezuka pour les grands yeux de la Blanche Neige de Walt Disney. Les mangas d’aujourd’hui se sont toujours inspirés de la tradition graphique japonaise. Toutefois, ils ont aussi hérité des influences occidentales survenues au milieu du XIXe siècle.

Le manga et ses différents genres

Ses spécificités

Un mangaka japonais place ses personnages au centre de l’intrigue, rend plus facile l’identification avec le lecteur et valorise l’aspect humain. Le succès des mangas repose sur le fait qu’ils peuvent toucher un large public en traitant de nombreux sujets. Un manga peut être sportif tel que Eye Shield 21. Il peut également être romantique tel que Sailor Moon. Si certains mangas, tels que Kenshin le vagabond, racontent le Japon ancien, d’autres sont humoristiques tels que Docteur Slump.

Ses variétés

Une grande partie des mangas est destinée aux garçons situés entre 10 à 15 ans comme Dragon Ball Z de Akira Toriyama. Certains mangas, tels que Tôkyô mew mew, s’adressent aux jeunes collégiennes, lycéennes et même aux écolières. D’autres mangas, tels que Pokémon, ciblent un public plus jeune. Intrigues sentimentales, récits d’aventure, chroniques de la vie quotidienne, thrillers, science-fiction et combat sont autant de sujets traités par les mangakas pour permettre aux lecteurs de suivre un japonais tout au long de sa vie et de l’aider à surmonter toutes sortes d’épreuves.

Le manga en quelques chiffres

Si depuis quelques années au Japon, le marché du manga bat des records en matière de chiffres d’affaires, en France, le manga représente aujourd’hui plus de 40 % des ventes de Bandes-Dessinées. La plupart d’entre eux sont adaptés aux jeux vidéo. En effet, plus de 300 jeux en tous genres sont actuellement des dérivés de mangas à succès.

Plusieurs mangas tels que Dragon Ball, One Piece, Naruto et Astro Boy se sont vendus à plus de 100 millions d’exemplaires. Certains se sont, par contre, vendus à plus de 50 millions d’exemplaires comme L’Attaque des Titans, Ranma ½, Ippo ou encore Captain Tsubasa.

Les mangas et les mangakas qui ont marqué leur époque

Au fil des années, plusieurs mangas sont devenus des séries cultes, non seulement au Japon, mais aussi dans le reste du monde. Il s’agit, entre autres, de Dragon Ball, d’Akira, de One piece, de Kenshin le Vagabond, de Cat’s eye, de Gunnm ou encore de Bleach.

Par ailleurs, quelques auteurs ont marqué l’histoire du manga. Il s’agit notamment d’Akira Toriyama, d’Otomo Katsuhiro, d’Osamu Tezuka, surnommé « le dieu du manga », de Tatsumi Yoshihiro ou encore d’Urasawe Naoki.