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Les Indestructibles 2 : l’attente valait-elle le coup ?

Hélène, Bob et leurs trois enfants enfilent à nouveau, et avec dextérité, leur costume de super-héros.

Quatorze ans après Indestructible 1, la super-famille est plus tonique que jamais : Elastigirl, Mr Indestructible, Violette, Flèche et Jack-Jack nous mènent à un train d’enfer pendant 1 heure et 58 minutes.

 

 

Demandez le programme : aventure, humour et virtuosité !

 

Le Démolisseur est en pleine folie destructrice. La ville est en danger. Nos super-héros, après un combat titanesque, parviennent à stopper le méchant. Mais il court toujours et le secteur du combat est sens dessus dessous. Ce qui n’est pas du goût de tout le monde : « Si vous n’aviez rien fait du tout, l’incident aurait été couvert par les assurances », leur dit-on. Ils doivent faire profil bas, sous peine d’être dans l’illégalité.

Sauf si… Un gros bonnet de la com’ leur conseille de booster leur image en faisant quelques coups d’éclats qui marquent favorablement le public. Une mission confiée à Elastigirl, qui s’en va combattre un mystérieux adversaire, équipée d’une mini-caméra incrustée dans son costume. Pendant ce temps, Monsieur Indestructible tente, vaille que vaille, de s’occuper de la maison et des enfants. Une mission fort délicate, entre une adolescente en plein chagrin d’amour, un garçon turbulent et un bébé ingérable.

 

 

Les indestructibles 2, une suite royale !

 

Brad Bird, le réalisateur, nous avait bien gâtés pour le premier opus. Les Indestructibles avaient soufflé un vent de fraîcheur rétro-futuriste dans le paysage de cette année 2004. La suite des aventures de cette famille attachante et atypique débarque près d’une génération plus tard, sans avoir pris une ride, et avec quel panache ! Les dernières minutes du premier volet nous laissaient sur l’apparition tonitruante du Démolisseur. Le second volet débute au même moment, pulvérisant audacieusement quatorze longues années en quelques secondes !

Les thématiques abordées collent à l’actualité : la place des femmes dans la société, celle de la manipulation des masses par les médias et les politiques. Ainsi, les motivations du méchant hypnotiseur convoquent-elles, en passant, la réflexion autour de la dépendance vis-à-vis du confort et des écrans, de la vie par procuration et de l’hyper-protection.

 

 

Une réussite technique éblouissante

 

C’est un débordement de plans fous, une prolifération d’images frénétiques, un montage chirurgical et haletant, une bande son aux petits oignons, une mise en scène savoureuse et burlesque pleine d’inventivité. Vous contemplez, entre autres, un bébé craquant aux pouvoirs terrifiants et aléatoires face à un raton laveur complétement dépassé, une jeune fille sans tête ni bras qui ouvre un frigo en pleurant, une bagarre aux couleurs psychédéliques dans une cage stroboscopique, la course-poursuite ébouriffante entre un train lancé à toute allure et une moto véloce et élastique. Vous admirez les prestations de Frozone en paysages de glace sur-réalistes et celles d’Edna Mode, imperturbable styliste « officielle des super-costumes, dans tout l’Univers et jusqu’à la fin des temps ». Vous avez un faible pour Edna Mode ?

 

 

Côté médias, la critique est unanime : c’est un grand succès. Le public est, quant à lui, conquis. A ce niveau-là, on se pose une seule question : À quand un troisième opus ?