Archives mensuelles : mai 2021

Resident Evil Village

Pour fêter ses 25 ans, Resident Evil Village est la suite directe des mésaventures d’Ethan Winter sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One et Xbox Serie X et S avec un virage vers l’Europe de l’Est qu’on ne saurait définir comme bénéfique ou maléfique.

 

Une prouesse visuelle sur tous les supports

Resident Evil Village est beau avec des graphismes extrêmement fascinants. Le moteur RE Engine fait des merveilles que l’on joue sur PC ou sur console. De plus, le jeu reste fluide même avec le ray tracing activé qui améliore la précision des éclairages et des reflets. La définition en 4k expose des textures détaillées et qui assure une ambiance horriblement saisissante. Par ailleurs, les animations faciales, le design des monstres ou le rendu du panorama, Resident Evil Village offre une technique solide qui plaira aux amateurs de ces jeux d’horreur qui vous embarquent dans la folie de son histoire.

 

Une excellente ambiance sonore

Resident Evil Village frappe fort avec des musiques discrètes qui couvrent convenablement l’action et des sons très précis bien mixés. Cela engendre des jump scare efficaces et des séquences pleines de suspens. Un craquement sur le plancher, une brindille, un souffle inquiétant, des bruits de pas se rapprochant de votre personnage, etc. Tout est fait pour vous envelopper dans cette ambiance horrifique et pesante.
Le jeu propose plusieurs langues parlées et sous-titrées et il est tout à fait possible de tout paramétrer en français pour un doublage réussi.

 

Un scénario saisissant

La saga des Resident Evil n’a jamais brillé par la justesse de son scénario ou l’intelligence des répliques des protagonistes. En revanche, Resident Evil Village creuse le sillon de ses aînés en exposant une histoire très captivante à suivre avec des passages surprenants et qui assurent de très bons moments d’angoisse. Il est dans la continuité de son prédécesseur qui avait déjà amorcé ce virage en terme de narration mieux contrôlée.
Le jeu est généreux dans son contenu et varié dans les situations qu’il propose. Grâce à une aire de jeu plus ouverte mais qui ne dilue pas la narration, le joueur est amené à explorer certaines zones pour trouver des trésors cachés.

 

Des emprunts multiples aux anciens Resident Evil

Si vous avez joué à Resident Evil 7, ce ne sera pas très différent : Ethan est dans le pays des loups garous et des vampires sauf qu’il doit viser la tête des adversaires, parer si les ennuis ne peuvent être évités ou fuir. Il existe également des emprunts à Resident Evil 4 comme le marchand ambulant et la possibilité de pousser des meubles ou des portes afin de se barricader. Les combats menés sont mieux valorisés que ceux de Resident Evil 7 grâce à des types d’ennemis plus variés.

 

Resident Evil Village offre un périple angoissant au sein d’un petit village perdu en Europe de l’Est, infesté de monstruosités et de mystères. Joli, riche en contenu et doté d’une excellente ambiance, il représente une conclusion satisfaisante des aventures d’Ethan Winters.

Saint Seiya : Les Chevaliers du Zodiaque

Le chevalier d’or derrière la création de Saint Seiya c’est Masami Kurumada. Un auteur confirmé qui a créé la transition entre les mangas des années 60 et le manga qu’on connaît aujourd’hui, celui des tournois, des bagarres et il a même  instauré les super attaques. Il valorise les techniques de dessins ancestrales et façonne sa propre voie en sublimant les attaques de ses héros.

 

La création de Saint Seiya

Le premier volume du manga légendaire a été publié le 1er janvier 1986 par l’éditeur Shūeisha. En France, Saint Seiya alias Le Chevalier du Zodiaque a été édité par Kana, une édition qui comporte 22 volumes et qui a vu le jour entre décembre 2005 et octobre 2006.

Masami Kurumada a pensé son manga en étudiant l’importance de la vente des produits dérivés rattacher à Saint Seiya. Ainsi il entre dans l’univers des jouets qui cartonne et sa notoriété lui ouvre les champs du monde des jeux vidéo. L’adaptation de la saga en animé en 1987 reprend les 18 premiers volumes du manga. Ce dessin animé sublime davantage le manga et il a même fait le succès de Saint Seiya puisqu’il a apporté un nouveau public.

 

Le déroulement de l’histoire

L’histoire de Saint Seiya est reliée aux destins de jeunes orphelins qui vont protéger une princesse Saori Kido qui s’avère être la réincarnation de la déesse Athéna. Ces jeunes enfants recueillis par son défunt grand-père s’entraînent pour devenir des chevaliers de bronze afin de pouvoir combattre le mal et sauver la planète de l’emprise des forces maléfiques. Sur cent enfants envoyés dans les camps d’entraînement des chevaliers de Bronze uniquement dix enfants arrivent à obtenir une armure et parmi eux Seiya.

En plus de la princesse, les héros de Saint Seiya sont cinq chevaliers de Bronze : Seiya de Pégase, Shiryû du Dragon, Hyôga du Cygne, Shun d’Andromède et Ikki du Phénix.

Seiya participe à un combat entre les chevaliers de bronze et remporte l’armure d’or du sagittaire en espérant de pouvoir enfin un jour retrouver sa sœur.

Ces protagonistes ont la capacité de remporter des combats face à des guerriers qui sont supposés être plus forts qu’eux comme les chevaliers d’argent et voire même les chevaliers d’or. Lors des combats les chevaliers de Bronze affrontent à tour de rôle leurs ennemis, ils parviennent à remporter les batailles grâce à leur bravoure et à leur courage.  Cette force miraculeuse leur provient directement des interventions du cosmos de la déesse Athéna qui les a choisis pour la protéger.

 

Ce manga a eu un franc succès, il a été adapté au cinéma et divers jeux vidéo ont été conçu en s’inspirant de l’univers de Saint Seiya tels que les chevaliers du Zodiaque : la légende d’or ou encore Saint Seiya: Soldiers’ Soul sur PlayStation 3, PlayStation 4 et PC.

love death robots saison 2

Love, Death & Robots : la saison 2 est dispo sur Netflix

Une animation de qualité et une série qui se consomme sans modération chez vous et même dans le métro, telle est la description de la série Love, Death & Robots.

 

La qualité est toujours au rendez-vous

 

La première saison de série d’animation produite par David Fincher, l’un des réalisateurs les plus adorés à Hollywood et Tim Miller, le réalisateur de Deadpool, et diffusée sur Netflix, Love, Death & Robots voit le jour le 15 mars 2019. L’un des points forts de la série est le fait qu’elle soit anthologique : vous n’avez pas besoin de suivre les épisodes un par un. C’est-à-dire que vous pouvez parfaitement regarder le dixième épisode, par exemple, sans avoir du mal à comprendre. Les épisodes sont indépendants avec une thématique commune « l’amour, la mort et les robots ».

Le contenu de la série varie entre la violence graphique et les thèmes très sombres à la manière d’un Black Mirror. D’ailleurs, le générique de la première saison lui emprunte beaucoup. Les épisodes sont relativement courts étant donné qu’ils ont une durée entre 5 et 20 minutes et proposent plusieurs histoires comme le voyage dans l’espace, le questionnement sur notre existence et le règne d’un yaourt (oui oui).

 

Que promet la deuxième saison ?

 

Il est clair que la série pousse l’humain dans ses retranchements avec des idées, des morales et des personnages différents.

Grâce au trailer, nous pouvons, d’ores et déjà, apercevoir que la nouvelle salve de courts métrages est prometteuse. Un peu plus sombre, la saison 2 lorgne moins du côté de la farce ou du court-métrage fun mais mise plus largement sur des ambiances sombres. Il faut dire aussi que la saison compte 8 épisodes au lieu de 18 pour la 1ère ! Le monde atypique de Love, Death & Robots compte bien continuer à faire parler de lui mais sur une sélection d’épisodes optant pour un ton plus grave.

Les scènes sont souvent très violentes graphiques. Du point de vue de l’animation, nous allons voir de tout même si cette saison 2 emprunte largement au photoréalisme plus qu’à l’audace visuelle : des emprunts aux cartoons pour la comédie, aux animations à la main pour mettre en valeur le fantastique, aux photos réalistes pour les scènes d’horreur et même aux effets spéciaux rappelant un peu les jeux vidéo. Les épisodes demeurent courts comme la première saison mais ils sont tout autant intenses et prenants.

La série Netflix d’animation et d’anthologie Love, Death & Robots signe son retour avec le combo parfait entre le côté sombre et sérieux de David Fincher et le côté complètement fou de Tim Miller.

 

 

Crédit photo : Netflix

Les cinémas ouvrent de nouveau leurs portes

Le cinéma compte parmi les secteurs les plus touchés par les dégâts causés par la pandémie et leur réouverture semble redonner l’espoir de la reprise d’une vie normale.
Pour être prêt à rouvrir à temps les salles de cinéma, il faut penser à tout : une multitude de détails dont s’occupent les exploitants des cinémas comme programmer le ménage dans les jours qui précèdent la réouverture, quelques travaux à finaliser, etc.

 

Les mesures sanitaires entreprises

La première condition à laquelle doivent se conformer tous les cinémas, c’est la réouverture avec des jauges : une jauge de 30% à 35% de la capacité totales des salles qu’elles soient de petite ou de grande taille avec l’interdiction totale de la vente des confiseries, des boissons et des nourritures dans les cinémas. La situation pourrait s’améliorer et la jauge avoisinerait, dans ce cas, les 65% de la capacité des salles de cinéma avec le couvre-feu qui passera à 23h à partir du 9 juin.
Finalement, le port du masque reste évidemment obligatoire et la distanciation sociale doit être respectée.

 

Les films à l’affiche

Plus de 400 films sont en attente, sans compter les nouveautés, la course à la diffusion semble rude. Évidemment, 400 films nécessitent beaucoup de temps et il va falloir prévoir un calendrier qui doit tenir pendant un an car il y aura des films à sortir et des films qui vont être présentés au Festival de Cannes.

Certains films affichés pour le 30 Octobre 2020 vont être à l’affiche et ressortir le 19 mai étant donné qu’ils n’ont pu être diffusés que quelques jours avant le confinement comme Michel-Ange d’Andrey Konchalovsky, Sous les étoiles de Paris de Claus Drexel, ADN de Maiwenn, Adieu les Cons d’Albert Dupontel, Drunk de Thomas Vinterberg, et bien d’autres encore.

Les nouveaux films seront aussi à l’affiche avec le très attendu Mandibules de Quentin Dupieux, Demon Slayer, Falling, Le dernier voyage, Le prince serpent, Tom & Jerry, StarDog et TurboCat, On-Gaku, L’étreinte, Slalom, etc.
Enfin, d’ici le mois de juin, d’autres films attendus vont compléter le programme pour ce redémarrage des salles de cinéma : The Conjuring 3, Cruella, Sans un Bruit 2, Nomadland (Oscar 2021).

 

Les prochaines sorties ciné

Au-delà de la reprise tant attendue, ce sont des films qui ont été repoussés et que l’on retrouvera un peu plus tard dans l’année. Les blockbusters ayant pour objectif de remplir les salles ont joué la sécurité en attendant l’été et potentiellement l’arrêt des jauges limitant le nombre de spectateurs.

Juillet / Août : Kaamelot, The Suicide Squad, Fast & Furious 9, Space Jam, Black Widow, OOS 117, American Nightmare 5, Hôtel Transylvanie 4, …

Automne 2021 : Shang-Chi and the Legend of the Ten Rings, Dune, James Bond : Mourir peut attendre, Venom 2, Eternals, Top Gun : Maverick, Les Tuche 4, Matrix 4, The King’s Man, …

 

Après 182 jours consécutifs de fermeture et le succès des plateformes comme Netflix, Amazone Prime, les exploitants de cinéma ne s’attendent pas à une reprise miraculeuse. Ils espèrent un retour normal à leur fréquentation cet automne.