Archives mensuelles : septembre 2019

Retour aux sources pour Blizzard avec Wow Classic !

Longtemps attendu par les fans de la première heure, il est enfin là : World of Warcraft Classic (ou vanilla comme certains aiment l’appeler). Près de 15 ans après la sortie du mmorpg le plus joué au monde, Blizzard a entendu les cris des nombreux fans de la toute première version du jeu et a donc ouvert récemment des serveurs dédiés au jeu dans sa version vanilla. On fait le tour du propriétaire un mois après sa sortie !

 

 

Wow Classic, qu’est-ce que c’est ?

Classic est tout simplement Word of Warcraft ou plutôt exactement une reconstitution du jeu tel qu’il était en 2006 (version 1.12), soit deux ans après sa sortie. Graphismes, interface, gameplay, races, classes et talents sont ceux que les joueurs de la première heure ont connus à l’époque (à peu de choses près). Authenticité est ici le maître mot !

 

 

Quelles différences avec la dernière extension Wow Battle For Azeroth ?

 

  • Graphismes d’époque avec tout même la possibilité d’y ajouter quelques améliorations d’affichage et de finesse dans l’image. Mais l’aspect restera très old school malgré tout
  • Interface à l’ancienne pouvant aujourd’hui paraître plutôt austère pour les non-initiés. Il est nécessaire de lire les quêtes pour savoir quoi faire et où aller (bien que des addons soient disponibles sur le web pour vous aider). Les haut-faits ont également disparu
  • Recherche de groupe non automatisée : il faut discuter avec les joueurs sur les différents canaux du jeu pour se rendre en instance, raid, etc.
  • Combats plus lents dans leurs animations et retour du système de sorts à acheter rang par rang. De même que les armes doivent être apprises avant d’être utilisées à leur plein potentiel.
  • Retour de l’arbre de talents et ses nombreuses combinaisons possibles. Chaque point est dépensé dans une logique bien précise afin de maximiser l’efficacité de sa classe.
  • Levelling plus lent et difficulté à terrasser vos ennemis (oubliez les packs de mobs, vous risquez très vite de vous retrouver au cimetière)
  • Il va falloir farmer pour augmenter son stock de pièces d’or, beaucoup plus que sur BFA
  • Monture disponible non pas lvl 20 mais au lvl 40 pour la modique somme de 90 po.
  • L’importance des métiers y est ici mise en valeur !

 

 

Quid des races et classes disponibles ?

 

Il faudra compter sur un nombre plus resserré de races jouables sur Wow Classic. Côté Alliance nous retrouvons les elfes de la nuit, les gnomes, les humains et les nains tandis que la faction de la Horde compte dans ses rangs les orcs, les réprouvés (morts-vivants), les taurens et les trolls.

Il y a donc moins de choix que dans BFA puisqu’on ne retrouve plus les draeneïs, worgens, elfes de sang, gobelins et pandarens.

Les classes jouables sont également revues à la baisse puisque ce sont celles présentes au lancement du jeu : chaman (horde uniquement), chasseur, démoniste, druide, guerrier, mage, paladin (alliance uniquement), prêtre et voleur.

Notez donc la disparition des chasseurs de démons, des chevaliers de la mort et des moines.

 

 

Si vous souhaitez replonger dans les sensations du mmorpg d’il y a 15 ans, avec sa difficulté et son expérience plus lente, où l’exploration avez tout son sens, Wow Classic est sans doute fait pour vous. A noter qu’y jouer nécessite le même abonnement mensuel que pour World of Warcraft dernier du nom.

ça chapitre 2

Ça est de retour pour un dernier chapitre d’horreur

Il est revenu… Les moins jeunes d’entre nous y trouveront évidemment un clin d’œil à un téléfilm des années 90 avec ce clown maléfique. Baptisée « IT » ou « Ça » dans nos contrées pour qualifier cette créature prenant la forme d’un clown malfaisant (sa préférée), il s’avère qu’au départ Pennywise est plutôt une entité censée être le mal absolu pouvant revêtir bien des formes. Retour sur ce personnage emblématique de l’horreur qui a terrorisé nos salles de cinéma.

 

 

Des adaptations à la hauteur d’un livre d’exception

 

Il n’est pas inutile de rappeler qu’au départ, « Ça » est une œuvre majeure de l’horreur qui a été couchée sur le papier par le représentant du genre le plus connu aujourd’hui : Stephen King. Véritable révélation lors de sa sortie en livre en 1986, la première adaptation du clown dansant est sortie sur nos écrans en 1990 avec Tim Curry dans le rôle de Pennywise. Succès et bonne surprise pour cette première représentation d’une œuvre horrifique de cette envergure qui va rester (avec l’aide du lire original) une figure de l’horreur et un modèle pour les cosplayeurs. Derrière son ballon rouge, ce clown maléfique attire les enfants dans ses filets, allongeant ainsi la liste des jeunes disparus de la ville de Derry.

Après 27 années, « Ça » revient faire trembler les salles de cinéma dans un premier chapitre : timing parfait car ici le cycle est respecté. En effet, un remake est produit en 2017 avec Bill Skarsgård dans le rôle-titre. Le succès est au rendez-vous (critique et public) avec ce premier chapitre qui met en avant la bande des Ratés dans les années 60. Difficile de ne pas faire le rapprochement avec Stranger Things face à ce groupe d’amis sympathiques, délurés et en retrait des « standards» dont l’un fait justement parti du casting de la série Netflix. Ils devront affronter leur plus grande peur chacun leur tour face à un Grippe-Sou toujours plus terrifiant.

 

 

Dernier chapitre pour un remake réussi

 

Ça : Chapitre 2 fait ensuite son entrée au cinéma ce mois de septembre 2019 pour clore l’histoire du clown enleveur d’enfants. On y retrouve les mêmes personnages du chapitre 1 mais… 27 ans plus tard ! Un nouveau cycle est donc lancé et Grippe-Sou reprend du service, pour le plus grand malheur du club des Ratés. Chacun ayant fait sa vie après leur terrifiante rencontre avec l’incarnation du mal, oubliant même peu à peu son existence et les aventures qu’ils ont vécues. L’un d’eux, resté à Derry malgré leurs macabres péripéties, comprend bien que le mal est de retour après plusieurs disparitions suspectes.  Il décide de réunir ses anciens camarades pour combattre Grippe-Sou une bonne fois pour toute !

 

Le chapitre final des aventures de Pennywise a trouvé son public même si les critiques sont moins flamboyantes et les spectateurs un peu moins nombreux. Le casting trois étoiles avec Jessica Chastain, James McAvoy (tous deux aperçus dans le dernier X-Men) et Bill Hader n’aura pas suffi à dépasser le record du précédent chapitre. L’effet « déjà vu », la surprise en moins et surtout les 2h50 de film ont eu raison de cette suite qui reste cependant de qualité. Avec 38,5 millions de dollars de recettes dans le monde au bout de 2 semaines d’exploitation, le film s’en sort avec les honneurs.

Retour sur Once Upon a Time in… Hollywood

Créant l’évènement à chaque nouvelle sortie, Quentin Tarantino nous a gâtés cet été avec la sortie de son avant-dernier film (selon l’intéressé). Dépeignant le milieu hollywoodien des années 60, son film a très bien fonctionné au box office avec le meilleur démarrage pour le réalisateur mais n’a pourtant pas fait autant l’unanimité qu’à l’accoutumé en termes de retombées critiques. Notoriété en bout de course, désamour critique, film moins inspiré ? Que retenir de Once Upon a Time in…Hollywood ?

 

 

Un duo d’acteurs au top

 

Les têtes d’affiche que sont Leonardo DiCaprio et Brad Pitt nous prouvent une fois de plus qu’ils font partie du haut du panier des acteurs. Le premier en star du cinéma sur le déclin et le deuxième en cascadeur fidèle et à la cool. Ils campent leur rôle à la perfection et leur duo fonctionne à merveille. Le réalisateur prend le temps d’installer leur personnage avec plusieurs séquences qui leur sont dédiées et donnant encore plus de sens au propos du film et ce vers quoi il amène le spectateur.

La majeure partie du film expose le personnage de Rick Dalton joué par Leonardo DiCaprio qui fait osciller le spectateur entre admiration, sourire et émotion dans ses pérégrinations de star de cinéma en perte de vitesse et en plein doute. Cliff Booth, campé quant à lui par un Brad Pitt très en forme, adopte plus le virage d’un feel good movie. Leur réunion donne lieu à un solide duo où la complicité est évidente à l’écran.

La réalisation du film nous emmène dans les années 60 avec une fidélité confondante. De nombreuses références, que ce soit dans le milieu du cinéma ou de la musique (Bruce Lee, Polanski, Steve McQueen) sont par exemple représentées brièvement durant le film afin d’asseoir cette époque en pleine ébullition. Sharon Tate, incarnée par Margot Robbie, prend quant à elle davantage l’espace dans le film et figure même comme un personnage secondaire de première importance au sein de l’œuvre. Sa présence fait écho à son assassinat en 1970 par la « Manson Family », fait réel commis de la main d’une bande de jeunes déséquilibrés chapeautée par un célèbre tueur en série du nom de Charles Manson. Cette relation entre les personnages du film et cette trame de fond autour de cette bande de dégénérés ne figure pas au premier plan de l’intrigue mais ajoute cette dose de mystère et de tension au bon moment.

 

 

Un Tarantino … différent !

 

Once Upon a Time in… Hollywood peut surprendre quand on sait qui est à la réalisation. Quentin Tarantino nous a habitués à livrer des œuvres bavardes aux dialogues ciselés, une certaine représentation de la violence, un parti pris dans la réalisation qui surprend. Ici le ton est plus neutre et le réalisateur se met plus en retrait pour retranscrire le plus fidèlement une époque et mettre en avant les péripéties de Rick Dalton sur un ton plus mélancolique. Cela donne un film plus « effacé » qu’à l’accoutumé (pour un Tarantino), donnant lieu à un débat entre les spectateurs : film faisant la part belle à ses personnages dans une retranscription de haute volée des années 60 ou film paresseux de la part d’un réalisateur que l’on a connu avec plus de fulgurances. Cela donne au final un film différent mais assurément de grande qualité avec un respect des œuvres et personnalités de l’époque. Quentin Tarantino reste un excellent conteur d’histoire un peu trop rare à Hollywood.

 

Once Upon a Time in… Hollywood connaît un très bon succès au box-office US avec près de 135 millions de dollars de recettes début septembre pour un film au budget de 90 millions de dollars.

En France, le dernier Tarantino a cumulé près de 2,5 millions d’entrées et se place en première place avec un premier jour record avec 192.373 entrées devant Inglorious Basterds, Kill Bill et Django Unchained.

Ultramarine Magmell

Ultramarine Magmell bientôt adapté sur Netflix !

Ultramarine Magmell, également appelé Gunjô no Magmell, est un shōnen créé par l’artiste chinois Dainenbyō en 2015. Son adaptation en anime, dont la réalisation a été confiée au studio japonais Pierrot+, verra le jour sur Netflix d’ici la fin de l’année 2019.

 

 

Magmell, le nouveau continent sorti des eaux du Pacifique

 

Ultramarine Magmell est un manga de fantasy et de science-fiction, qui mêle action et exploration sans se priver de passages de comédie bienvenus. L’histoire est d’ailleurs inspirée de mangas tels que Hunter x Hunter ou Made in Abyss pour le côté exploration, et de Naruto pour les combats. Il y a 35 ans, au milieu de l’Océan Pacifique, un tout nouveau continent est sorti de l’eau sans que l’on sache pourquoi. Baptisé Magmell, le continent contient des espèces végétales et animales jusqu’alors inconnues, ainsi que de nombreuses ressources. Un nouvel âge d’exploration prend alors place, à l’instar de la découverte de l’Amérique, et de nombreux explorateurs tentent d’y chercher gloire et richesses. Seulement, Magmell contient de terribles dangers, ses créatures étant particulièrement féroces, et en ressortir indemne est de l’ordre de l’impossible.

 

 

Les principaux personnages de Ultramarine Magmell

 

C’est dans ce contexte que des équipes d’écuyers, les « Glaneurs », sont envoyés sur place afin de protéger les explorateurs. Inyō, le personnage principal, fait partie de ceux-là, son travail étant de parcourir le continent afin de rechercher et de sauver les imprudents. Il est assisté à distance par Zero, qui l’aide grâce à ses grandes connaissances de Magmell. Si Inyō et Zero sont les deux personnages principaux, deux autres personnages secondaires sont importants. Il s’agit d’Emilia, qui va engager Inyō pour un travail particulier, ainsi que Shūin, le maître mystérieux d’Inyō dont on sait peu de choses.

 

 

L’anime Ultramarine Magmell bientôt sur Netflix en 2019

 

A ce jour, huit tomes du manga ont été publiés sur l’application Shonen Jump+. Le premier est sorti en novembre 2015 tandis que les 4 derniers sont sortis récemment en mars et avril 2019. Ce regain d’activité du manga coïncide avec son adaptation en anime, annoncée dès avril 2018 par Pierrot+, le studio d’animation japonais qui a notamment réalisé l’anime de Tokyo Goul. Ultramarine Magmell est initialement lancé sur les chaînes de télévision Tokyo MX et BS Fuji en avril 2019, mais ce n’est qu’en fin d’année que le public occidental pourra regarder l’anime sur Netflix. Les spectateurs pourront alors y voir les 13 épisodes qui composent la série. Côté doublage, Kengo Kawanishi y jouera Inyō tandis que Mao Ichimichi (M.A.O) prêtera sa voix à Zero.

Stan Lee débarque en série animée

Stan Lee, légende du comics chez Marvel

 

Stan Lee, Stanley Lieber de son vrai nom, est un scénariste et éditeur de comics américain né en 1922 et décédé en 2018. C’est de son imagination que sont issus les super-héros que sont Spider-Man, les Avengers, Iron Man et les X-Men, entre autres. Il se donnait le surnom de Stan the Man.

Il est le co-créateur de plusieurs milliers de personnages qui composent l’univers Marvel. D’ailleurs, le succès de ses séries, dans les années 1960, a permis à Marvel Comics de devenir un grand groupe industriel multimédia.

En novembre 2011, Stan Lee quitte Marvel et fonde un nouveau studio, POW! Entertainment, associé à Marvel. Il devient le producteur exécutif de la majorité des adaptations audiovisuelles des comics qui mettent en scène ses personnages.

En 2009, Disney rachète Marvel et contribue au succès mondial des films produits initialement par Marvel. Dès le début des années 2000 et jusqu’à sa disparition, Stan Lee fait des apparitions fugaces, devenues cultes, dans tous les films produits par ce label.

Il s’éteint en novembre 2018, en laissant orphelins les amateurs de comics. De nombreux hommages se sont succédés et les films Marvel sont passés à nouveau, redonnant une seconde jeunesse aux super-héros de Stan Lee.

 

 

The Amazing Stan

 

POW ! Entertainment et Pure Imagination Studios s’allient, depuis le Comic Con de San Diego, pour produire une toute nouvelle série animée rendant hommage au créateur des super-héros Marvel. Cette histoire se déroulera pendant l’enfance de Stan. Cet écolier rêveur, en compagnie de camarades, sera décrit comme quelqu’un aimant prendre des risques, expérimenter de nouvelles idées et très persévérant.

Il faut préciser que les exécutifs de Pure Imagination ont parlé de ce projet à Stan Lee peu avant sa mort et ont obtenu son accord. Le scénariste fut très emballé par l’idée que cette série animée naisse, sans qu’il ne la voie, malheureusement.

Le mystère est total quant à la date de sortie et au support de diffusion. Le seul élément qui a filtré est le titre de la série, The Amazing Stan, qui mettra en valeur l’imagination féconde de Stan Lee. John P. Roberts, producteur de POW ! Entertainment, a fait des déclarations à Deadline, affirmant que c’était un réel honneur de pérenniser l’héritage créatif d’un des meilleurs conteurs que la culture pop ait connu via une série animée d’aventures.

Stan Lee a réussi à métamorphoser ses rêves d’enfant en un monde de super-héros qui a enchanté des générations successives, de toutes cultures et de tous âges. A présent, ses millions de fans se réjouissent de pouvoir le voir, pour la première fois, en pleine jeunesse dans une version animée.