Archives mensuelles : février 2018

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Dans les salles : le nouveau Black Panther

Dépassant les pronostics les plus optimistes au box-office et porté par des critiques dithyrambiques, le film Black Panther, sorti en février 2018, s’affirme comme l’une des plus belles réussites du MCU (Marvel Cinematic Universe). À la fois engagé et faisant l’éloge de la diversité, le film est une parfaite adaptation de l’un des tout premiers super-héros noirs de la galaxie Marvel. Lire la suite

Batman, son histoire

Un super-héros sans super pouvoir, Batman est sans conteste le plus populaire et le plus aimé de tous les protagonistes de l’univers DC Comics. Pour comprendre cet engouement général envers ce chevalier noir, revenons ensemble sur la genèse, la création de Batman. Comics, séries tv, films, jeux vidéo… On le retrouve partout et traverse les époques.

 Création du personnage

S’il fait partie des super-héros les plus connus, il n’est pour autant pas la première création de DC Comics. Son prédécesseur Superman a connu de beaux jours de gloire avant qu’il ne vienne au monde. La première apparition notable de Batman remonte en 1939. Deux personnes sont à l’origine de sa naissance : le dessinateur Bob Kane et le scénariste Bill Finger.

Il existe beaucoup de versions différentes de Batman et il a subi de nombreuses modifications au fil des années. Si les premières histoires sont assez violentes, DC Comics demande aux créateurs de modérer ses agissements afin de toucher un public plus large et plus jeune. Son physique et sa façon de punir se verront changés plusieurs fois. Cependant la base reste la même : un justicier masqué et solitaire qui fait régner l’ordre et la loi.

Le passé de Bruce Wayne

Le nom d’état civil de Batman est Bruce Wayne. Fils de riches entrepreneurs, il connait une enfance tranquille jusqu’à ses 8 ans, où sa vie bascule. Un soir, lorsque ses parents et lui se promènent dans les rues de Gotham, un malfrat nommé Joe Chill les interpelle pour leur soutirer de l’argent. L’altercation tourne mal puisque le garçon voit ses parents se faire tuer sous ses yeux. L’élément déclencheur est en place. Il éprouvera une telle haine et une telle injustice depuis ce tragique événement qu’il jure de se venger. Les méchants n’ont qu’à bien se tenir.

Batman, profession justicier de la nuit

Pour atteindre l’objectif qu’il s’est fixé, à savoir éradiquer de sa ville corrompue tous les criminels qui y sévissent, il est prêt à tout. Par des entraînements physiques intensifs tels que des arts martiaux et autres techniques de combat, son corps est une machine de guerre. La particularité de Batman est qu‘il ne possède pas de pouvoirs surnaturels. Il doit compter uniquement sur sa force mentale et physique pour venir à bout de ses ennemis. Son quartier général (la Batcave) se trouve sous le manoir familial. Moderne et équipé, ceci est le repaire de la haute-technologie. Mais que serait un super-héros sans ses super-gadgets ? Il possède une panoplie d’accessoires en tout genre comme le fameux batarang, le bat-grappin ou la bat-grenade, pour ne citer qu’eux. La meilleure pièce de sa collection reste sa Batmobile.

Sa tenue de travail est sobre (bien que son look ait aussi évolué) mais se veut impressionnante : le masque entier aux oreilles pointues, la cape, le symbole de la chauve-souris sur le devant. Tout est étudié pour instaurer de la méfiance et de la peur.

Les alliés et les ennemis de Batman

Son désir de combattre le crime est personnel et il agit seul à ses débuts. Il se met parfois à dos le commissariat de police de Gotham à cause de ses interventions non conventionnelles. Avec le temps, le commissaire James Gordon le considérera comme une aide subsidiaire utile. Au fur et à mesure de son évolution, des alliés apparaissent dans sa vie. En voici quelques-uns :

  • Son acolyte principal est le jeune Robin. Ce personnage est créé assez vite, en 1940, et devient le petit protégé (et assistant) de Batman. Plusieurs Robin l’accompagneront.
  • Alfred Pennyworth, considéré d’abord comme le majordome de la famille Wayne, il n’en demeure pas moins important. Il fait office de père de substitution pour Bruce.
  • Barbara Gordon (la fille de James Gordon), la plus connue des Batgirls, qui lutte auprès de Batman.

Comme tout justicier qui se respecte, Batman a de nombreux ennemis. S’il combat beaucoup de « simples criminels » ou des politiques véreux et corrompus dans un premier temps, viennent ensuite des « super-méchants » récurrents. Son ennemi numéro un est le Joker, mais il y a également le Pingouin, Double-Face, le Sphynx, Gueule d’Argile… La liste est longue et cette ville est bien mal fréquentée.

 Le traitement de Batman en dehors des comics

Dans l’univers des comics existent de nombreuses versions alternatives pour des personnages, Batman en fait partie. Des libertés sont également prises quant à la personnalité que l’on veut lui attribuer. Au cinéma, dans les séries télévisées, dans les jeux vidéo, il est l’incarnation de l’humain qui se surpasse. Puis ses traits de caractère sont peaufinés. Ses contours sont assez flous donc malléables, et s’adaptent aux mœurs de l’époque.

Dragon Ball FighterZ : sur Ps4, Xbox One et Pc !

L’un des jeux de combat les plus attendus de l’année 2018 a enfin vu le jour. On l’attendait depuis l’E3 de 2017 où il avait concrètement marqué les esprits. Avant d’aller plus loin, il faut comprendre pourquoi il était tant attendu. Dragon Ball, d’Akira Toriyama, est sans aucun doute le manga de toute une génération et plus encore. Chaque sortie d’un jeu sur Dragon Ball (et ses déclinaisons) est un évènement, et même si certains de ses prédécesseurs ne sont pas à la hauteur, la licence cartonne toujours autant grâce à une fanbase irréprochable.

Pourquoi Dragon Ball FighterZ ? Parce que Arc System Works !

Ce qu’il faut noter tout de suite avant de prendre le pad et d’entamer un combat épique, c’est le nom du développeur. Ce dernier est Arc System Works, et si ça ne vous dit rien, il s’agit là d’un maître en la matière du jeu de combat en 2D connu pour les sublimes sagas que sont les Guilty Gear et Blazblue. On sait immédiatement qu’avec ce développeur, non seulement le jeu sera beau mais il sera d’une fluidité et d’une nervosité sans précédent. Le système de combat sera donc un mélange entre ces jeux avec un roulement à la Marvel Vs Capcom. Comme de véritables maîtres horlogers, les développeurs d’Arc System Works ont mis en avant leur sens du détail à un tel niveau que vous aurez l’impression de jouer dans le manga, ni plus, ni moins.

Un jeu pour tous ?

Oui, indéniablement. En effet, Arc System Works a attaché une importance capitale à garder ce qui a fait la force de ses propres titres en l’appliquant sur Dragon Ball FighterZ. Ainsi, que vous soyez un professionnel du Kamehameha ou adepte du « je fais un peu n’importe quoi, ça passera » vous sortirez des combos impressionnants tout en étant immergé dans un univers ultra fidèle à la série. En parlant d’univers, on peut aussi se demander si le « non-initié » à la licence ne serait pas perdu tant celle-ci est vaste. Aussi surprenant que cela puisse paraître, là encore, les néophytes comme les fans ultimes pourront se plonger dans le mode histoire du jeu pour découvrir une aventure originale (avec pour antagoniste principal Android 21, un nouveau personnage).

Et les personnages dans tout ça ?

Au nombre de 24 pour commencer (puisque l’on peut s’attendre à de futures DLC pour venir compléter ce roster), vous aurez le choix entre des personnages variés allant de Yamcha à Hit, en passant par l’incontournable SanGoku ou encore Nappa. Chaque personnage a sa propre palette de coups et vous trouverez forcément celui qui ira le mieux à votre façon de jouer. En effet on ne joue pas avec C-16 comme on jouerait avec Krilin.

Vous ne l’avez pas encore ?

Pour conclure, Dragon Ball FighterZ est un must-have pour tous. Que ce soit pour affronter un copain, ou jouer en solo, Dragon Ball FighterZ c’est un peu comme si SanGoku vous lançait un Genkidama en pleine tête … vous n’en reviendrez pas.

Retour sur le Festival de la BD 2018 d’Angoulême

Le festival international de la bande dessinée d’Angoulême est le festival dédié au 9e art le plus réputé en France mais aussi dans toute l’Europe. La 46ème édition du Festival aura lieu du 24 au 27 janvier 2019.

 

L’histoire du festival de BD d’Angoulême

La toute première édition a eu lieu en 1974. Depuis, il se déroule chaque année au mois de janvier dans la ville Charentaise d’Angoulême. A l’origine de cette épopée, l’association fondatrice du festival créée par Francis Groux, passionné de bandes dessinées, relève le défi de mettre le 9e art en lumière. Dès la première édition du festival de la BD, cet événement culturel se révèle être un véritable succès. En 1977, Hergé signe l’affiche du festival et préside le salon, c’est la consécration.

 

La BD, un phénomène culturel qui prend de l’ampleur

Le festival d’Angoulême est sans conteste la plus belle vitrine de bandes dessinées en Europe. Si les médias font la part belle aux festivals dédiés au 7e art, le 9e art à lui aussi son public de connaisseurs et de passionnés qui ne manqueraient pour rien au monde ce rendez-vous incontournable. La BD est devenue au fil des ans un véritable phénomène culturel. Pour preuve, les nombreux blockbusters de ces dernières années ont été puisés directement à la source de bandes dessinées.

 

Palmarès de la 45ème édition du festival d’Angoulême

Cette année 2018, Jérémie Moreau s’est vu décerné le Fauve d’Or, Prix du Meilleur Album, pour son oeuvre “La Saga de Grimr” parue chez Delcourt. Une récompense bien méritée pour ce talentueux auteur de 30 ans qui est jusqu’à présent le plus jeune lauréat aux Fauves d’Or depuis 1997.

Marion Montaigne a été récompensée avec Le Fauve d’Angoulême, Prix du public Cultura pour son album « Dans la combi de Thomas Pesquet » édité chez Dragaud. Véritable succès en librairie, le public a fait son choix en votant pour les aventures de leur astronaute préféré.

 

Une autre femme est récompensée avec le Fauve d’Angoulême, Prix Spécial du Jury attribué à Marion Fayolle pour « Les amours suspendues » paru chez Magnani.

 

Reste encore le Fauve d’Angoulême, Prix de la Série attribué à « Megg, Mogg & Owl Happy Fucking Birthday » (Misma) de l’australien Simon Hanselmann et le Fauve d’Angoulême, Prix Révélation attribué à l’américain Nick Drnaso avec son album « Beverly » (Presque Lune).

 

Les lauréats de l’édition 2018

Comme chaque année lors du Festival de bandes dessinées d’Angoulême, des Prix découvertes ont été remis. Pour cette 45ème édition, le Fauve Jeunesse a récompensé Claire Fauvel (dessin) et Julia Billet (scénario) pour le premier titre de la dessinatrice, “La Guerre de Catherine” paru chez Rue de Sèvres.

 

Le Fauve Patrimoine à quant à lui été remis à « Je suis Shingo tome 1 » (Le Lézard Noir) de Kazuo Umezu, auteur de mangas réputé au Japon.

“Jean Doux et le mystère de la disquette molle” paru chez Delcourt, a reçu la récompense du Fauve Polar. L’auteur Philippe Valette entraîne les lecteurs dans une enquête au cœur du monde sans pitié de l’entreprise moderne.

 

La meilleure publication non professionnelle est récompensée par le Fauve de la Bande Dessinée Alternative. La revue « Bien, Monsieur n°8 » a été sélectionnée parmi une trentaine de publications.

Metal Gear Survive : une survie possible sans le créateur original ?

Chaque nouvel opus de la saga des Metal Gear est un évènement dans le milieu du jeu vidéo. En effet, depuis le premier jeu sorti sur NES en 1987, Hideo Kojima n’a cessé de repousser les limites vidéoludiques du jeu d’infiltration, jusqu’à faire du héros de son univers, Solid Snake, un personnage à part entière de la Pop Culture.

Mais Metal Gear Survive, premier épisode développé par les studios Konami sans son créateur original, saura-t-il à son tour renouveler la série ?

De Metal Gear à Metal Gear Survive : 20 ans d’une saga historique

Si la série naît en 1987 et invente dans la foulée le genre infiltration, ce n’est qu’en 1998, avec la sortie de Metal Gear Solid sur Playstation, que la saga est finalement reconnue à l’international.

Avec son gameplay d’infiltration révolutionnaire, sa mise en scène cinématographique, l’interaction directe avec le joueur, le jeu offre une expérience absolument inédite, du jamais-vu auparavant.

Le dernier en date, Meta Gear Solid V, a lui aussi soulevé les foules. Œuvre ultime (dans tous les sens du terme) de Hideo Kojima, c’est une conclusion parfaite à la saga, qui en plus s’offre le luxe d’un passage réussi à l’Open World. Peut-être l’épisode le plus abouti de tous.

Des principes de jeu efficaces et un personnage « badass »

La force d’Hideo Kojima, c’est sa capacité à offrir un gameplay ludique et original tout en développant un univers à la fois personnel et rempli de références. Ajoutez-y un humour souvent décapant, des scènes d’action mémorables, des séquences d’infiltrations tendues, et vous obtenez une série de jeux parmi les mieux notées dans la communauté des Gamers.

Mais que serait Metal Gear sans Solid Snake ? Ce personnage, inspiré de Snake Plissken, le héros des films New York 1997 et Los Angeles 2013 de John Carpenter, interprété par Kurt Russel, a donné une dimension encore supérieure à la saga. Link (Zelda), Mario, Sonic, Lara Croft… Solid Snake s’est hissé jusqu’à ces légendes qui ont su traverser les modes, les époques, les consoles, sans jamais lasser leurs fans.

Metal Gear Survive : l’épisode du renouveau ?

Tout le monde attend avec impatience ce que les développeurs de chez Konami ont pu concocter pour cet opus. Ont-ils choisi de suivre la route tracée par Kojima ou de donner de nouvelles bases à la saga ? Ce qui est certain, c’est qu’il sera difficile de faire mieux que ses prédécesseurs. D’autant plus que les premières images dévoilées n’ont pas, c’est le moins que l’on puisse dire, rassurées les fans.

Situé dans un univers post-apocalyptique de type survival-horror, le jeu devrait reprendre les mêmes mécaniques que l’épisode précédent (infiltration, monde ouvert). Il faudra maintenant attendre le 22 février prochain, pour se faire une véritable opinion et savoir si la saga est véritablement morte avec le départ de Kojima, ou si elle parviendra à prendre un