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Jeux vidéo : ce que l’on doit retenir de l’E3 2018

L’Electronic Entertainment Expo de 2018, plus connue sous le nom de E3 2018, vient de s’achever. La 24e édition de Los Angeles était attendue comme un événement majeur par de nombreux gamers et journalistes spécialisés. Cette dernière a permis aux grandes sociétés de développement et de production de jeux vidéo de présenter leurs prochaines créations et projets.

Les trois jours de conférences du salon mondial entrecoupés de news, de trailers grisants et de révélations étonnantes ont mis en lumière les tendances en matière de divertissement électronique pour les prochains mois. Figurines Mania vous propose donc un bilan de l’édition 2018 de cet E3.

Une génération à son apogée

Cette édition californienne confirme l’ordre établi au sein de la génération actuelle de console. La Playstation 4 de la firme Sony reste donc reine du secteur et creuse l’écart par rapport à La Xbox de Microsoft. Fort de sa stratégie de partis-pris ciblés, la société japonaise a mis l’accent sur ses exclusivités lors de ces trois jours de présentation. Nous avons ainsi pu profiter de belles séquences de gameplay de Ghost of Tsushima, Spider-Man, Death Stranding et The Last of Us : Part II.

Le public a d’ailleurs été subjugué par le rendu graphique de ces deux derniers jeux qui démontrent la maîtrise notable des développeurs. Ils prouvent qu’ils peuvent désormais pousser la machine dans ses derniers retranchements, ce qui ne manquera pas de plaire aux thuriféraires de la PS4.

Du côté de Nintendo, la sortie de Super Smash Bros Ultimate est prometteur pour les aficionados des jeux multi-joueurs ainsi que pour le monde de l’E-sport avec en prime de nombreuses figurines. Avec la Switch, Nintendo se montre plus ambitieuse et confirme qu’elle a su tirer les leçons du passé pour renouer avec de nombreux éditeurs qui avaient fini par s’en détourner.

De nouvelles tendances et des promesses pour l’avenir

Du côté du hardware, rien de concret à signaler lors du salon mondial. Ni nouvelles machines ni accessoires n’ont été présentés. Il faut dire qu’il était trop tôt pour évoquer la Playsation 5 et la Switch est encore jeune. Néanmoins, la perspective de voir apparaître la nouvelle console de chez Sony dans un avenir proche a de quoi susciter l’exaltation… D’autant plus que certaines créations évoquées lors de l’E3 laissent présager de belles choses.

Parmi les jeux vidéo qui risquent de créer une onde de choc à leur sorti, Cyberpunk 2077 paraît être le plus marquant. La bande annonce proposée par Cd projekt (the Witcher 3) confirme cette impression. Le joueur aura l’occasion d’évoluer dans un monde ouvert à la sombre beauté immersive. Le studio polonais risque ainsi de bouleverser l’ordre établi.

L’autre fait patent de cette édition 2018, c’est l’émergence du modèle féminin comme figure dominante du héros dans le scénario de jeux vidéo. Ellie, l’héroïne de The Last of Us : Part II étant représentative de cette tendance.

Thanos, un méchant à la personnalité titanesque  

A l’instar de sa peau de couleur grise, la personnalité du dernier super méchant de l’univers Marvel, n’est ni tout-à-fait blanche, ni tout-à-fait noire. Thanos n’est pas seulement ce criminel génocidaire, avide de pouvoir, qui anéantit la moitié de la population de l’univers en un claquement de doigts. En effet, c’est aussi un être exclu par les siens depuis sa tendre enfance, agissant désespérément pour plaire à sa bien-aimée : la personnification même de la Mort. L’histoire du Titan Fou, largement imprégnée de tragique, mérite à bien des égards d’être contée.

Thanos, le mal-aimé

Le satellite de Saturne, Titan, a été colonisé par un peuple d’êtres Éternels. C’est sur cette planète que naît le futur grand adversaire des super-héros Marvel. Dès sa venue au monde, le nouveau-né inspire à sa propre famille le rejet et le dégoût, et se voit interdire l’avenir brillant que lui promettait sa naissance (son père, Mentor, dirige la colonie des Titans). Le syndrome de déviance dont il est porteur lui confère ce physique massif et jugé disgracieux : un corps imposant et lourd, une peau grise violacée et dure comme la roche.

Alors que son frère, Eros, est apprécié des siens, le jeune titan se renferme sur lui-même, pratiquant des expériences morbides sur des animaux, qui lui valent la visite de l’incarnation de la Mort. Seule compagne durant toute son adolescence, cette dernière devient l’objet d’un amour inconditionnel et désespéré. Et s’il se fait plus tard l’auteur de crimes atroces, l’adorateur de la Mort agit bien souvent dans l’espoir de rendre sa passion réciproque.

À la suite d’une énième expérience qui manque de coûter sa vie à la mère du titan mal-aimé, celui-ci est banni de sa propre planète. Il n’y reviendra qu’après un parcours de plus d’un siècle à travers l’univers, pour la bombarder d’armes nucléaires, massacrant la majorité de son peuple. La construction de cet être puissant, intelligent, mais aussi instable que psychologiquement ravagé, est explorée dans le comic book de Jason Aaron, L’Ascension de Thanos. C’est une œuvre qui, en revenant sur ses origines, met le Titan Fou à l’abri d’éventuels jugements manichéens simplistes.

Ses apparitions dans l’univers Marvel

Le personnage de Thanos a fait pour la première fois son apparition en bande-dessinée, en 1973, dans un numéro des comics Iron Man, sous la plume du scénariste et dessinateur Jim Starlin. Ce dernier tira son inspiration de plusieurs antagonistes de l’univers DC Comics, à savoir Metron et Darkseid. Quelques années s’écoulent avant que l’auteur décide de poursuivre l’histoire de ce méchant si charismatique.

En 1990, dans Silver Surfer 34, Starlin imagine le titan ressuscité par la Mort et investi par cette dernière d’une mission funèbre : aux yeux de la Mort, l’équilibre naturel entre la vie et la mort se trouve menacé au sein de l’univers, il s’agit de le restaurer. Découvrant l’existence et le pouvoir incommensurable des Pierres d’Infinité, le super-vilain entreprend de les réunir afin de conquérir une puissance extrême, l’autorisant à accomplir son dessein macabre : tuer la moitié des habitants de l’univers. Cette quête épique et la confrontation entre Thanos et l’ensemble des super-héros de l’univers Marvel, est à découvrir dans la « Trilogie de l’Infini » par le même Jim Starlin (Le Gant de l’Inifni, La Guerre de l’Infini, La Croisade de l’Infini). Cette histoire constitue précisément le sujet de la dernière adaptation au cinéma, Avengers: Infinty War.

Mais l’exploration d’une personnalité si complexe n’a pas lieu de s’arrêter là. Ce criminel génocidaire réserve bien des surprises pour les fans avides de découvertes. Le père adoptif de Gamora, fillette qu’il sauve d’un massacre pour l’éduquer en tueuse, désire vivre une retraite paisible dans une petite ferme. Une histoire aussi riche que la profondeur de sa psychologie est insondable.

En salles : Deadpool 2

Après une calamiteuse première apparition dans XMen Origins : Wolverine (2009), l’acteur Ryan Reynolds avait réussi à redorer l’image de son personnage dans le premier film dédié au plus déjanté des anti-héros. 7 ans plus tard, applaudi par la critique, Deadpool film de 2016  a en effet mis ce personnage atypique de l’univers Marvel Comics book sur les devants de la scène grâce à un Reynolds magistral et plein de surprises. Soutenu par une campagne de communication des plus originales dans laquelle s’est beaucoup impliqué l’acteur principal, le film a réussi un véritable carton au box-office. Résultat des courses : 780 millions de recettes pour un budget initial de 60 millions $ ! C’est donc avec un certain engouement qu’on attendait la suite de ce film Deadpool, faisant désormais partis des Blockbusters.

Un film bourré d’action

Réalisée par David Leitch qu’on retrouve également sur John Wick et Atomic Blonde, Deadpool 2 est sorti officiellement dans les salles de cinéma françaises, le 18 mai 2018. Si le premier volet nous a présenté un super heros apprécié pour son autodérision et son humour décalé, cette suite tente de mettre en scène un récit plus complet. On y fait par exemple la connaissance de Cable, un personnage autour duquel Deadpool 2 prend tout son sens. Incarné par Josh Brolin (qui campe Thanos titan fou dans Avengers: Infinity War), Nathan Summers alias Cable est un mutant cybernétique venu du futur dans le but de protéger sa famille, et à priori sauver la planète terre d’une apocalypse qui sera, selon lui, provoquée par Russel, un jeune mutant qui maîtrise le feu. Ce dernier bénéficie cependant de la protection de Deadpool qui s’oppose donc initialement à Cable pendant une bonne partie du film. Les deux adversaires feront finalement équipe pour éviter une apocalypse.

Un film basé sur l’humour

Le moins qu’on puisse dire est que Deadpool 2 n’est pas “waoh”. Certes, le scénario tient la route, mais il manque l’effet de surprise qui nous avait un peu tous scotchés dans le premier opus. Néanmoins, entre le nouveau rapport du super-héro vis-à-vis des XMen et ses répliques uniques en leur genre, le deuxième volet de ce comics marvel garde son charme de film d’humour. Alors qu’il y a de plus en plus de productions du type qui s’essayent sans grande réussite, à cette forme humoristique, Deadpool 2 reste assez clairement au-dessus du lot.

Des personnages bien représentés

Avec Deadpool 2, l’acteur Ryan Reynolds confirme qu’il est l’homme idéal pour incarner ce rôle de « soldat » mercenaire immortel. Quant à Josh Brolin, il s’en sort également assez bien même s’il faut avouer qu’il ne fait pas le poids face à Thanos. De plus, il fait partie des acteurs qui ont été survendus lors de la promotion du film, au même titre que Domino qui n’a pas eu beaucoup le temps d’exister. Il aurait été bien que le scénario nous en apprenne davantage sur l’histoire de ce mutant un peu entre deux eaux. Pour ce qui est des seconds rôles, on retiendra les performances de Julian Dennison (découvert au cinéma dans Hunt for the Wilderpeople) et Zazie Beetz jouant le rôle de Domino, la mutante chanceuse.

Le top 10 des meilleurs jeux vidéo de tous les temps !

Vous avez une étagère entière dédiée aux jeux vidéo ? Vous êtes sûrement un fan, un vrai : celui qui collectionne les figurines de ses héros préférés. Mais sauriez-vous définir le top 10 des jeux nommés au rang de véritables classiques, des intemporels ? Pas facile de choisir, n’est-ce pas ? Allez, on vous aide en vous partageant notre top 10 des meilleurs jeux vidéo de tous les temps.

1- Pac-Man : le mastodonte

Le monde du jeu vidéo ne serait sûrement pas ce qu’il est sans Pac-Man dont la notoriété est internationale. Jeu d’arcade ultra connu sorti en 1980, le but était de déplacer un petit personnage jaune et rond à travers un labyrinthe tout en évitant les fantômes. Pas si facile !

2- Mario Bros. : le plus populaire

Sorti par Nintendo en 1983, Mario Bros. fait évoluer deux plombiers moustachus, Mario et Luigi, à travers des égouts où ils doivent combattre d’étranges créatures. Depuis, les frangins et leurs amis ne cessent d’apparaitre sur nos consoles et d’animer nos soirées entre amis ou en famille, au gré d’aventures ou de courses endiablées.

3- Sonic : la mascotte

Petit hérisson bleu à la rapidité légendaire, Sonic fut édité par Sega en 1991. Son but premier était de concurrencer Mario Bros. et on peut dire que c’est un pari réussi car aujourd’hui Sonic est l’un des personnages de jeux les plus connus au monde.

4- The legend of Zelda : l’aventurier

Produite par Nintendo à partir de 1986, la saga compte désormais plus de 19 opus. Les quêtes de Link, petit bonhomme habillé de vert, à la recherche de la princesse Zelda sont incontournables dans le monde des jeux d’action-aventures.

5- Final Fantasy : le plus fantastique

Créé en 1987 par Square Enix, le RPG Final Fantasy a évolué avec chaque nouvelle console de salon. Chaque opus offre la possibilité de suivre un groupe de personnages à travers des mondes fantastiques peuplés de créatures mythiques.

6- Tomb Raider : le plus féminin

Il s’agit d’une franchise de jeux d’action-aventure sortie sur Playstation en 1996. On y suit les aventures de la sulfureuse et célèbre archéologue Lara Croft aux quatre coins du monde à la recherche de trésors perdus. Les différentes adaptations, notamment cinématographiques, sont une preuve de son intemporalité ! Qui ne

7- Metal Gear Solid : le pacifiste

Jeu d’infiltration développé par Konami à partir de 1987, la série Metal Gear étonne par la maturité des sujets qu’elle traite et son message pacifiste. On y suit des individus déterminés à sauver le monde et à détruire l’arme nucléaire ultime : le Metal Gear.

8- Street Fighter : le punchingball

Jeu de combat par excellence, Street Fighter est apparu en 1987, édité par Capcom. Ce jeu a su passer avec succès de l’arcade à la console de salon. On peut y incarner des personnages mythiques tels que Ryu, Ken ou encore le sumo Honda. Une bonne partie permet de se défouler après une grosse journée !

9- Gran Turismo : le plus sensationnel

Développé par Polyphony Digital à partir de 1997, Gran Turismo a révolutionné le concept de jeu de course automobile. D’un réalisme à toute épreuve, c’est la série de jeux de course la plus populaire de tous les temps. Le jeu idéal des fans de courses de voitures endiablées !

10- FIFA : le plus sportif

Incontournable pour les amateurs de football et de jeux sur console, cette franchise FIFA  conçue par Electronic Arts depuis 1993, a  constamment su se renouveler jusqu’à offrir un réalisme incroyable. Les tournois FIFA organisés entre amis sont même devenus de véritables compétitions. Et ce n’est pas notre champion Bruce « Spank » Grannec qui nous dira le contraire !