Comment je suis devenu super-héros est un film français co-écrit et réalisé par Douglas Attal qui signe son premier long métrage. Ceci n’est pas étonnant car le cinéma de genre en France est majoritairement réalisé par de jeunes réalisateurs très ambitieux. Comment je suis devenu super-héros est adapté du roman du même nom de Gérald Bronner et ce dernier a même participé à l’adaptation du film qui a été finalement publié sur Netflix.
Comment je suis devenu super-héros : Synopsis
Le film se déroule à Paris en 2020 : nous sommes dans une société où les supers pouvoirs sont banalisés jusqu’au moment où une mystérieuse drogue procurant des superpouvoirs fait surface. Les crimes se multiplient et les lieutenants Schaltzmann et Moreau interprétés respectivement par Vimala Pons et Pio Marmaï sont envoyés sur le terrain. C’est avec l’appui des vieux justiciers retraités qu’ils chercheront à stopper ce trafic. En même temps, d’étranges choses dans le comportement du lieutenant Moreau commencent à apparaître.
Atmosphère tragique
Comment je suis devenu super-héros est une sorte de reflet de notre société où par exemple les gens sont régulièrement sur leurs smartphones à regarder leurs vidéastes préférés qui leur balancent des sponsors. Tout ça va entrer en collision avec un univers où les supers pouvoirs existent et où les médias nous aident à normaliser ce contexte.
Donc, la police gère ce système et vit dans un quotidien qui paraît paranormal mais pourtant rationnel pour les personnages du film et c’est grâce à cela que l’on va pouvoir surfer sur un film façon thriller.
Dans ce long métrage, il y a une atmosphère assez tragique où certains personnages considèrent leurs pouvoirs comme une sorte d’handicap et où ils devront apprendre à les exploiter.
Un casting et un montage louables
Quand des français veulent se la jouer à l’américaine, ils ont tendance à en faire trop. En revanche, ce n’est pas le cas avec Comment je suis devenu super-héros qui a un très bon casting dans lequel on retrouve Leïla Bekhti, Benoît Poelvoorde ou encore Clovis Cornillac. D’ailleurs, Poelvoorde est excellent comme à son habitude même si on n’a pas tendance à le voir avec des superpouvoirs.
Quant au montage, il est parfait : il n’est ni trop rapide ni trop lent. Le rythme est parfaitement soutenu ce qui donne cette sensation de satiété à la fin du film qui ne dure pourtant qu’1H40.
N’hésitez pas à regarder Comment je suis devenu super-héros, il a vraiment tout pour plaire au plus grand nombre.
